Visa de long séjour
Pour tout séjour en France d’une durée supérieure à 90 jours, vous devez obtenir au préalable un visa de long séjour si votre nationalité ne vous en dispense pas.
Quelle que soit la durée du séjour que vous envisagez, le visa de long séjour a une durée limitée comprise entre 3 mois et un an. Vous devrez solliciter un titre de séjour en préfecture pour poursuivre votre séjour au-delà de la durée de validité du visa.
Pendant sa durée de validité, le visa de long séjour est équivalent à un visa Schengen vous permettant de circuler et séjourner dans l’espace Schengen hors de France, pour des périodes maximales de 90 jours sur toute période de 180 jours, dans les mêmes conditions que si vous étiez titulaire d’un visa Schengen.
Les visas de long séjour pour la France métropolitaine
Vérifiez préalablement que votre nationalité ou votre situation de séjour en France ne vous dispense pas de la demande d’un visa (assistant visa) et informez-vous sur les conditions de délivrance d’un visa qui vous permettra de :
- Séjourner durablement à titre touristique ou privé ;
- Exercer une activité professionnelle ;
- Poursuivre des études, suivre une formation ou effectuer un stage ;
- Rejoindre votre famille.
Pour chacun de ces motifs, vous devrez joindre à votre demande des justificatifs spécifiques et suivre des procédures adaptées.
Il existe deux types principaux de visas de long séjour. Il vous sera délivré celui qui correspond à la durée et au motif de votre séjour/installation en France.
- Le visa de long séjour, valant titre de séjour (VLS-TS), pour un séjour inférieur ou équivalent à un an. Celui-ci dispense de l’obligation de solliciter une carte de séjour. En revanche, le titulaire de ce type de visa devra se faire enregistrer auprès de la direction territoriale de l’OFII de son lieu de résidence, dès son arrivée.
- Le visa de long séjour portant la mention « carte de séjour à solliciter dans les 2 mois suivant l’arrivée ». Son titulaire devra se présenter en Préfecture dans le délai de 2 mois, afin d’obtenir un titre de séjour. Dans certains cas, en particulier pour les visas délivrés au titre du « Passeport-talent », un titre de séjour pluriannuel pourra être délivré.
Enfin, un visa long séjour temporaire (VLS-T) peut être délivré, en particulier pour des personnes qui sont certaines de ne pas prolonger leur séjour au-delà de la durée de leur visa.
Dans certains cas, les voyageurs peuvent bénéficier de visas spécifiques :
- Après avoir obtenu un visa de court séjour portant la mention "étudiant-concours" et en cas de réussite à une épreuve ou d'un entretien favorable à la validation d'une inscription, vous pourrez solliciter en préfecture un titre de séjour étudiant ;
- Si vous êtes mineur et que vous envisagez de suivre une scolarité ou des études supérieures en France, un visa portant la mention "mineur scolarisé" pourra vous être délivré et vous permettra de séjourner 11 mois en France. suivre une scolarité ou des études supérieures, vous pourrez séjournez 11 mois en France. L'autorisation est renouvelable pendant la durée de vos études ;
- Bénéficiaire d’un visa de long séjour portant la mention "vacances-travail" ;
- Si vous êtes membre de famille de ressortissant d’un Etat de l’Union Européenne ou de l’Espace Economique Européen ou de la Suisse titulaire d'un visa de court séjour, vous pourrez déposer en préfecture une demande de titre de séjour à votre arrivée en France.
Les ressortissants de l’Union Européenne, de l’Espace Economique Européen, de Suisse, de Monaco, d'Andorre, de Saint-Marin et du Saint-Siège peuvent séjourner plus de 90 jours sans visa dans le territoire européen de la France.
Les visas de long séjour pour les territoires non européens de la France
La plupart des nationalités sont soumises à l’obligation de visa de long séjour pour résider plus de 90 jours dans ces territoires, à l’exception :
- Des ressortissants de l’Union Européenne, de Monaco et d’Andorre, pour tous les territoires, sauf pour les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)
- Des ressortissants de l’Espace Economique Européen (EEE) et de la Suisse, sauf pour la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna ainsi que les terres australes et antarctiques françaises (TAAF).